COLLAB MANŒUVRES X NO MONEY KIDS
Du rock lo-fi au blues électronique, No Money Kids défie les normes et nous embarque pour un road-trip électrique. Motels miteux, néons clignotants, souvenirs dans le rétroviseur, le duo fonce à vive allure sur une route oubliée dévalée de nuit, l'horizon en cinémascope. Inspirés autant par The Kills, Beck ou Sparklehorse, que par Junior Kimbrough et Robert Johnson, les Kids sculptent un electro-blues addictif, des morceaux indie-pop lancinants et douloureux traversés par un rock rauque et vibrant, alternant ballades vertigineuses et hymnes garage, à coups de guitares hargneuses et d’arrangements électroniques
Pas d'arrangements gadgets ni de concepts bling-bling, mais du rock qui cingle, les No Money Kids le scandent dans leurs refrains : ils ne feront pas de manières. Shuffle blues, guitares rageuses et nappes électro, décor lo-fi et esthétique vintage, les Kids taillent dans l'os, de manière frontale, animale, et polissent leurs pépites à la sueur. A chacun ses bijoux de famille : en 1963, lors d'un gala donné en présence de la reine Elizabeth, John Lennon provoquait l'assistance : "Les premiers rangs, vous pouvez vous contenter de secouer vos bijoux." Avec No Money Kids, les rombières se seraient étranglées avec. Leur ruée vers l'or n'a duré que deux ans. Né d'une rencontre en studio en 2013, le duo parisien, composé de Félix Matschulat (guitare-chant) et JM Pelatan (basse-machines-samples), ne lambine pas et sort un premier EP "Old Man" en mars 2014. Le duo électrique décroche la finale de nombreux tremplins (Paris Jeune Talents, Give Me Five, Tremplin Solydays/RATP, Play It Indie...), tape dans l'oeil des médias puis écume les salles et les festivals (Blues-sur-Seine, Aurores Montréal, Culture Aux Quais...). A la fin de l'année, le groupe s'entoure de partenaires professionnels avec le tourneur Nueva Onda, l'éditeur Alter-K et le label Roy Music.
Les Kids prennent de la bouteille, pas du pinard ou des bulles bourgeoises, mais un bon vieux whisky tourbeux. Faut que ça décape, à l'image de leur premier album "I don't trust you", dans lequel ils esquissent la misère sociale : l'exclusion ("Government"), l'homosexualité ("Man"), la marginalité ("Vagabond Train") ou la vieillesse ("Old Man"). Des Kids génération Larry Clark. Autant d'hymnes rock qui ont séduit les "music supervisors" en France et à l'étranger (Puma, la série "Night Shift", le film "Baby, Baby, Baby !"...). La preuve que les Kids ne sont pas toujours des sales gosses. Source: infoconcert